— Wizards Rebirth.

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WIZARDS REBIRTH

mouvement séparatiste.

— Léopold Lemann.

A l'origine de tout mouvement se trouve bien souvent une figure qui deviendra légendaire et, le fondateur du mouvement de renaissance sorcière n'en est pas exclu. La majorité du monde sorcier américain connait cet homme pour avoir lu son nom dans les différentes gazettes, pour avoir poussé la porte d'une de ses nombreuses entreprises ; se rappelle son visage et ses sourires doux, ses yeux qui ne semblent exprimer un autre sentiment qu'une compassion sans bornes pour ses prochains. Leopold Lemann est un industriel dont le nom résonne aussi fort que le mot réussite ; un homme qui s'éleva à la sueur de ses propres mains et de son intelligence, vers les sommets de ce monde.

Les Lemann, américains depuis des générations, traversèrent l'Atlantique au XIXe siècle grâce à l'un de ces nombreux bateaux qui amenèrent les irlandais vers ce pays remplis de promesses. Le rêve américain oublia pourtant cette famille de sorciers qui s'installa dans l'un des quartiers non-majs du Bronx, les rues sorcières n'étant alors pas encore assez développées, ou encore trop chères pour cette famille. Les Lemann étaient des gens discrets, des gens sans ambitions et sans panache, qui ne se mélangèrent ni aux non-majs, ni aux autres familles de sorciers. Vivant dans une autarcie restreinte, naquit le grand-père, puis le père de Leopold et, en 1947, Leopold ouvrit les yeux sur ce qui allait être son monde pendant ses premières dix-huit années. Si sa mère et son père préféraient ne pas bouger, si ce n'est pour travailler, des quatre murs de leur petit appartement, Leopold était lui un garçon à la curiosité plus élevée que celle des autres Lemann. Dans son coeur brûlait une soif de savoir, une intelligence qui se révéla rapidement des plus vive, une hargne de vivre, d'apprendre, et surtout de ne pas rester inactif dans ce quartier qu'il exécra rapidement. Dans la rue, Leopold expérimenta aussi les différences entre non-majs et sorciers. Jugé comme bizarre, étrange, anormal par les moldus en raison de ses habits, de sa façon de parler, Leopold fut de nombreuses fois passé à tabac. Leopold, avant d'entrer à Ilvermorny, faisait cours à la maison auprès d'une voisine sorcière qu'il raccompagnait chez elle en fin de soirée. Ces trajets jusqu'au quartier sorcier lui permirent de se lier d'amitié avec des jeunes comme lui, qu'il fut amené à retrouver ensuite à l'école de sorcellerie. C'est dans ce quartier que Leopold fit la rencontre de Oreste Janstorm, un autre gamin issu des milieux défavorisés, abandonné par son père non-majs quand il se rendit compte que la femme qu'il avait épousé était en fait une sorcière. Leur amitié marqua un tournant dans la vie des jeunes sorciers habitant dans leur quartier du Bronx. Leopold et Oreste rassemblèrent d'autres gosses dont la colère grondait à l'intérieur contre ces non-majs qui ne disposaient d'aucun pouvoir magique, qui se permettait de se moquer, de les passer à tabac sans qu'ils ne puissent réagir. Organisés en petits groupes, une résistance commença à émerger, dont Oreste et Leopold furent les meneurs, témoignant dès leur plus jeune âge de leur capacité à diriger et rassembler autour d'eux, pour des causes qu'ils jugeaient justes. Leur petit gang prit cependant fin quand ils entrèrent tous les deux à Ilvermorny. S'ils n'appartenaient pas à la même maison, leur relation cessa pas, et ne s'entacha pas d'une quelconque rivalité.

La scolarité de Leopold se passa discrètement et pourtant brillamment. Leopold était vu comme un élève à l'intelligence certaine, peu coopératif dès qu'il s'agissait de participer, du genre solitaire et préférant travailler seul mais capable cependant de prendre la tête d'un groupe en cas de crise. Il devint l'un des préfet de sa maison et, quand il termina ses années d'études, entra au MACUSA, travailla pendant quelques années auprès du trésorier au département des richesses, avant de créer l'une de ses premières entreprises qui lui valu sa renommée. Leopold fit son or dans le commerce des chaudrons, qu'il diversifia ensuite de façon à couvrir un plus large spectre dans le domaine industriel. Ainsi, on le connait aujourd'hui comme étant l'un des actionnaires de la gazette In Media Res, l'un des principaux partenaires de l'équipe de Quidditch des All-Stars de Sweetwater, membre de la ACBA (l'association des confectionneurs de baguettes américain).

Si la carrière de Leopold est faite, suivi le chemin qu'il se savait destiné à suivre, celle de son ami d'enfance Oreste connu un destin plus funeste. Oreste, également brillant et fin orateur, se destina à une carrière sur les planches des plus grands théâtres sorciers. Contrairement à Leopold, il restait proche de sa famille et allait souvent leur rendre visite dans leur ancien quartier, celui qui avait connu ses premières aventures aux côtés de Leopold. Si la violence des non-majs régnait déjà durant leur enfance et leur adolescence, elle semblait avoir pris un nouveau tournant. Oreste se fit assassiner non loin de la rue où il rencontra Leopold ; la police non-majs qui trouva le corps en premier conclu, comme la police sorcière qui se rendit ensuite sur les lieux, à un meurtre gratuit, par un jeune non-maj toxicomane en voulant à l'argent d'Oreste. La perte de son ami plongea Leopold dans une tristesse noire et réveilla cette haine des non-majs, toujours latente. Leopold ne croyait pas à une possibilité de vie avec les non-majs, ne croyait pas que l'on puisse communiquer, que l'on puisse s'entendre, se lier d'amitié, commercer avec eux. Leopold était certain que la véritable puissance des sorciers se trouvait dans la pureté de leur sang, et jugeait durement ceux qui se mariaient avec des non-majs, trahissait leur sang avec ces mélanges. Leopold créa alors le mouvement aujourd'hui connu par quelques initiés, sous le nom de Wizards Rebirth.

— idéologie du mouvement.

L'idéologie que propose Leopold Lemann et qui sera au fil des années transformée et améliorée par le conseil du Wizard Rebirth n'a rien de nouveau mais s'inspire de la pensée d'auteurs tels que l'américain Walter Fitzmark et son ouvrage « De l'égalité du sang », Emelda Longdraw et son manifeste « le non-maj international » ; ainsi que de la pensée de mages noirs tels que Grindelwald et lord Voldemort. L'idéologie du Wizard Rebirth se base avant tout sur une classification par le sang. Sa particularité, distinguant le mouvement créé par Leopold et le conseil, tient dans l'entraide et sa structure pyramidale, ainsi que dans sa volonté de rester secrète jusqu'au « jour de la renaissance ».

I. statut du sang

Un sorcier dont le sang n'a pas été mélangé à celui d'un être ne disposant d'aucun pouvoir magique, ayant réussi à conserver sa pureté à travers les siècles, soit sang-pur, et pouvant le prouver est un sorcier à respecter, dont l'essence magique le placera au dessus du reste de la communauté internationale.
Un sorcier dont le sang a été mélangé est considéré comme étant un sorcier de seconde catégorie. Le sorcier de sang-mêlé pourra ainsi travailler -mais ses perspectives seront plus limitées que pour un sorcier de sang-pur-, ses enfants seront admissibles à l'école de sorcellerie, il pourra ouvrir un compte à la banque d'Arcadia, et disposer des soins médicaux au même titre qu'un sorcier de sang-pur. Devant la loi, cependant, le sorcier de sang-mêlé ne possède pas les mêmes attributions qu'un sorcier de sang-pur.
Le sorcier de sang-mêlé, dont le sang a été mélangé avec un sorcier-créature magique tel qu'un loup-garou, un vampire, un être de l'eau... est considéré comme sorcier de troisième classe au même titre que les sorciers nés moldus.
Le sorcier né dans une famille non-maj, également connu sous le nom de sang-de-bourbe, est un sorcier de troisième catégorie, disposant aux yeux de la loi d'un crédit plus élevé qu'un non-maj, mais dont les attributions sont limitées en société. Ainsi, un sang-de-bourbe n'a pas accès à la banque Arcadia, voit ses possibilités d'emploi limités à la catégorie des services (homme de ménage, serveur, cuisinier...), ne pourra pas envoyer ses enfants à l'école de sorcellerie, ne pourra pas épouser ou entretenir une relation avec un sorcier de catégorie un, ou deux.

II. solidarité.

Pour Lemann le côté tyrannique des mouvements créés par Voldemort ou Grindelwald fut ce qui perdit leurs causes et ce qu'il fallait éviter à tout prix au sein du Wizards Rebirth. Dans son manifeste et dans l'idéologie transmise dès l'introduction au sein de la communauté, les membres mettent au service des autres membres leur personne, leur temps et leurs capacités. Personne ne peut faire exception à cette règle. Le mouvement s'étalant sur quatre zones géographiques aux Etats-Unis, un sorcier New-Yorkais se rendant à Chicago pourra par exemple demander son aide à un membre de la communauté qui se devra de lui ouvrir la porte et de l'accepter sous son toit, lui donner à manger. Un sorcier ayant un besoin urgent de soins pourra demander à l'un des membres médicomage de profession de se rendre chez lui pour l'examiner, passant en priorité avant les non-membres. Le Président Leopold Lemann n'est pas exempt de cette règle et fut d'ailleurs le premier à ouvrir les portes de ses entreprises aux membres du WR de façon à ce qu'aucun sang pur n'ait à souffrir de la faim et qu'un sorcier issu des quartiers les plus pauvres mais doté d'une intelligence certaine, puisse trouver sa voix et s'élever bien au dessus de son milieu de naissance.

III. jour de la renaissance.

Dans la croyance du WR, la société doit restée secrète jusqu'à ce que son jour de révélation soit arrivé. Personne ne donne une date concernant cet évènement, mais, lucides, les membres du conseil et le président savent qu'ils ne sont pas encore assez nombreux pour pouvoir espérer une pris de contrôle du monde sorcier. Pour le moment, le WR se voit commune araignée -symbole de l'organisation- créant, tissant sa toile.

— conditions d'entrée et règles.

I. une structure pyramidale.

Si les Wizards Rebirth ont comme ambition la solidarité, ils n'ont pas comme ambition l'égalité. Ainsi, la pyramide se découpe en trois sphères. Au sommet se trouve Lemann le président, qui n'apparait que rarement aux rassemblements ; en seconde position se trouve les quatre membres du conseil, présidant la loge de leur ville (Miami, New-York, Los Angeles, Chicago). Et enfin les membres, appelés les Vox. Entre les Vox, il n'existe aucune hiérarchie.

II. conditions d'entrée

Le recrutement au sein des Wizards Rebirth n'est pas spontané. S'agissant d'une société secrète, fermée, et vouée à le rester, pour pouvoir prétendre à l'entrée au sein du mouvement, il faut être recruté par un membre, qu'importe sa place dans la pyramide, qui soumettra la candidature à son référent au sein du Conseil, qui validera ou non l'acceptation. En général, le Conseil pratique un examen du passé du candidat, ses intentions et motivations, ainsi que le statut de son sang (sang-pur). Une fois la candidature acceptée, le nouveau membre se voit introduit au sein du cercle, lors d'une cérémonie à son honneur ; il devra alors faire un discours, faire preuve de ses capacités magiques, jurer fidélité et secret du mouvement, et recevoir son tatouage de membre.
Le tatouage du WR est un tatouage magique, représentant une araignée mouvante, tissant sa toile sur le cou du membre. Tatouage magique, il n'est visible que par une autre personne possédant ce tatouage, et uniquement quand il y a contact entre les membres du WR (poignée de main, etc).

III. règles de membre.

Trois règles sont à respecter au sein du mouvement. La règle du secret, interdisant les membres de parler du mouvement sauf s'ils ont l'intention de recruter un nouveau Vox. La règle de solidarité, obligeant les membres du mouvement de s'entraider. La règle du sang, interdisant les membres du Vox à mêler leur sang pur à celui d'un sorcier de sang-mêlé ou au sang-de-bourbe, ainsi qu'aux non-majs.

IV. actions du wizards rebirth.

il n'y a pas d'actions violentes pour le moment au sein du mouvement. Toute action doit rester dans un cadre légal afin de ne pas inquiéter le Macusa et de rester secret à leurs yeux ; leurs actions se limitent donc à un recrutement stratégique -la fameuse toile que l'araignée tisse-, et une propagande discrète. Cependant, certains membres plus dévoués à la cause, sûrement moins conscient du dessin de Leopold Lemann, commettent des actes de violence hors cadre de l'organisation.