— The Red Foxes Movement.

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THE RED FOXES MOVEMENT

mouvement révolutionaire

— préface et idéologie.

—Depuis des siècles, l'idéologie du mouvement des Red Foxes existe et persiste dans le monde magique, et particulièrement en Amérique. S'il n'a une existence concrète que depuis peu, certains diront que le mouvement, bien que non nommé alors, est né le même jour que la loi Rappaport, interdisant relations et contacts entre sorciers et non-majs. Si, à cette époque, les sorciers votèrent en masse pour la mise en œuvre de la loi, gardant dans la mémoire collective les images des différentes chasses aux sorcières, des bûchers ayant éclairé Salem de leur lumière morbide, peu à peu les mentalités vinrent à se débrider et s'assouplir, sous le regard d'abord inquiet, puis fermé du MACUSA, et des questions commencèrent à s'élever ça et là dans la communauté magique. Sujet longtemps tabou, particulièrement au cours des années 20 et de la décennie qui suivit, où la ville de New York se retrouva oubliettée suite à divers accidents provoqués par un obscurial – et notamment la divulgation complète du monde magique aux yeux des non-majs –, l'interdiction de tout contact entre non-majs et sorciers fini par devenir de plus en plus étouffante pour la communauté magique américaine. Si certains se rangeaient encore du côté du MACUSA, ayant parfois en lui une confiance aveugle, d'autres commencèrent de plus en plus à se poser des questions quant à l'utilité de la loi Rappaport et les libertés qu'elle amputait par sa simple existence. Qui le MACUSA cherchait-il à protéger en adoptant cette loi ? Étaient-ce les sorciers ou les non-majs les réelles menaces à leurs yeux, pour que les libertés de vie soient ainsi limitées ? Quel regard le MACUSA portait-il sur les non-majs et quelle puissance leur imaginait-il ? Beaucoup de questions qui, encore aujourd'hui, restent sans réponses claires ou affirmées ; ne s'étendent face aux sorciers ayant voulu y répondre que des suppositions que jamais personne ne vint confirmer, ni même infirmer.
—Les sorciers ne se réunirent pourtant jamais dans des clubs, mouvements ou partis politiques viables durant plus d'un siècle, ne partageant jamais réellement la même idéologie ou les mêmes idées quant à la situation du monde magique à leur époque. Certains ne rêvaient simplement que d'égalité entre les deux mondes, pouvoir lancer sortilèges et enchantement dans la rue si tel était leur désir sans crainte de recevoir quelconque procès verbale ou appel à comparaître. Pouvoir vivre à la vue de tous au même titre que le fond les non-majs, soupirant que de leur côté, personne ne leur interdisait de se dévoiler tels qu'ils étaient – et par la barbe de Merlin, tous ne montraient alors pas patte blanche. D'autres espéraient pouvoir assiéger la suprématie du monde magique sur les non-majs, persuadés qu'ils étaient de leur infériorité par rapport aux sorciers, eux qui ne savait même pas de quoi pouvait être composée une baguette. Et d'autres encore ne voulait qu'une chose : pouvoir écouter les chants de leurs cœurs et suivre les voies sur lesquelles il pourrait aimer les amener, qu'importe s'ils finissaient par se perdre dans des bras sorciers, ou simplement humains. Mais jamais ils ne furent capable de s'unirent autour d'un seul et même objectif : la révision de la loi Rappaport. Et jamais, alors, ils n'obtinrent de résultat à leurs tentatives.
—Ce n'est qu'il y a trois ans que l'embryon du mouvement des renards rouges se constitua. Quelques groupes de sorciers, sans liens connus entre eux – ni amitiés, ni familles, ni même rivalités, des personnes ne s'étant parfois même pas croisées dans les rues – émergèrent et entreprirent ce qui fut par la suite désigné comme des « attaques ciblées ». Des tentatives qui étaient, certes, peu concluantes mais qui visaient à introduire peu à peu les non-majs au monde magique. C'est à cette même époque que le MACUSA commença à donner à l'appel procès verbaux, voyant défiler entre ses lignes sorciers de tout âge et de toute motivation. Mais rien, dans ces essais, ne semblait réellement ébranler les murs du Woolworth Building : il n'y avait derrière eux aucune organisation viable, concrète, ni réellement réfléchie, et tous semblaient éparpillés, sans véritable relation entre eux. Le MACUSA, porté par un orgueil bâti sur près de quatre siècles d'existence, décida de fermer de moitié ses grands paupières, ne prêtant plus qu'une partie de son attention aux contestataires.
—Il y a un an et demi (aux alentours des mois de mai et juin 2015), néanmoins, le mouvement prit une nouvelle tournure, et surtout une toute autre envergure : un nom fut accolé aux actes de ces sorciers en recherche de liberté sur les unes des différents journaux, des visages commencèrent à trouver une récurrence sur l'encre noir des photos, et des noms et autres pseudos commencèrent à animer les bouches et les esprits des citoyens magiques. Les quelques attaques ciblées qui secouaient alors New York se regroupèrent et formèrent, sous le commandement d'un homme dont on ignorait encore jusqu'au nom et celui de ses comparses, le Red Foxes Movement, dont l'idéologie et les principes n'étaient – et ne sont toujours pas – guère compliqués : si les non-majs ont le droit de vivre en se montrant tels qu'ils sont, alors les sorciers devraient l'avoir également. Ni les uns, ni les autres n'étaient arrivés avant et, dès lors, tous étaient en droit de se voir offrir les mêmes conditions de vie, avec les personnes de leur choix.

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— les leaders du mouvement.

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

BRAZH GWRTHERYN

LERY O'HANLON

QUIN SHEPARD

LERY O'HANLON —

Né d'une mère sorcière et d'un père d'origine et de nom inconnus, Lery O'Hanlon a grandi à la Maison pour Enfants de Miss Carr, à Dublin. Abandonné jeune par sa mère ne possédant pas les ressources nécessaires pour l'élever, il fut déposer sur le pas de la porte de l'orphelinat quand il n'avait que six ans, et recueilli par Madeleine Carr, descendante de Miss Carr. N'ayant jamais été adopté car déjà trop vieux à son arrivée à l'orphelinat, Lery grandit au milieu des autres enfants et se découvre très vite des particularités que les autres ne possédaient pas : selon ses humeurs, ses yeux se mettaient à changer légèrement de couleur, le vert clair se teintant de touches rougeoyantes aux allures de marron lorsqu'il se mettait en colère, de bleu lorsqu'il était triste, et gagnait en intensité lorsqu'il ressentait de la joie. Ses cheveux changeaient parfois de couleurs, passant du châtain clair au blond au châtain foncé au roux et, par moment, semblaient lui pousser des crocs aux coins des lèvres. Effrayés, une partie des enfants refusa de se lier à lui, l'évitant comme si le diable lui-même l'habitait, tandis qu'une autre s'agglutina autour de lui, lui demandant de leur jouer un de ses « tours de magie ».
—Peu après que Lery ait fêté son onzième anniversaire, Remus Lupin, alors professeur de défense contre les forces du mal à Poudlard, vint lui rendre une visite et lui expliqua sa véritable nature : si l'on ignore alors encore qui pouvait bien être le père de Lery – bien que le doute sur sa nature fut également soulevé lorsque Lery apprit que personne dans la lignée de sa mère n'avait de don pour la métamorphomagie –, on sait avec certitude que sa mère était une sorcière avec trop peu de moyens et qu'elle l'avait inscrit avant sa naissance à Poudlard. Que désormais, il était en âge d'y entrer et de quitter l'établissement qui l'avait accueilli, nourrit et protégé pendant les cinq dernières années de sa vie. Il l'emmena acheter tout le nécessaire pour sa première année à l'école et lui montra ensuite le chemin jusqu'au quai de la gare de King's Cross.
—Lery fit donc ses études de magie à Poudlard et intégra, sans la moindre hésitation de la part du Choixpeau, la maison de Gryffondor. Élève dissipé et dissipant, il arrivait à entraîner dans son sillon bon nombre des élèves de sa classe, s'attirant souvent les foudres de ses professeurs. Usait et abusait de son don de métamorphomage, s'amusait à envoyer des notes volantes aux filles, et faisait tourner en bourrique certains de ses professeurs qu'il n'appréciait que peu. Charmant, il parvenait cependant à sauver les meubles et termina ses études avec une moyenne plutôt satisfaisante.
—Présent sur les lieux, Lery O'Hanlon prit part à la bataille de Poudlard, dans la nuit du premier au deux mai 1998, et qui opposa l'école à Lord Voldemort et ses mangemorts. Passage de sa vie qu'il préfère passer sous silence – tout du moins, duquel il ne donne pas de détails –, Lery n'exprime jamais son ressenti par rapport à ce qu'il a vu et vécu durant cette nuit.
—Peu d'informations sont disponibles sur sa vie après Poudlard. Rien n'indique quelconque emploi une fois sortie de l'école, simplement des altercations avec d'autres sorciers et quelques moldus. Il disparu des radars pendant une année entière et certains supposent alors qu'il se cachait grâce à la métamorphomagie pour fuir les ennuis qu'il se serait causer. On réentendit parler de lui au bout d'un an, lorsqu'un sorcier se plaignit de s'être fait arnaquer par « un type avec une gueule de renard ».
—Au mois de mars 2006, Lery O'Hanlon, accompagné de son meilleur ami, Konbrazh Gwrtheryn, quitte le Royaume-Unis pour les États-Unis après une énième altercation s'étant mal terminée, arrivant par avion à l'aéroport John Fitzgerald Kennedy. Il recommença alors sa vie là-bas, et reprit rapidement son petit système d'arnaque pour gagner de quoi vivre. En avril 2012, il rencontre Nona Damhnait, une non-maj, avec qui il entretiendra durant trois ans une relation amoureuse. Au moins de mai 2015, le MACUSA apprend pour leur relation et intervient pour oublietter Nona, qui perd alors tous ses souvenirs de leur relation, et interdit Lery d'approcher celle qui était désormais son ex-compagne.
—Quelques semaines plus tard, Lery, alors sollicité depuis plusieurs mois par certains sorciers, décide finalement de prendre la tête de ce qui deviendra rapidement le Mouvement des Renards Rouges, groupe de sorciers ayant pour but de lutter contre la loi Rappaport, interdisant jusqu'aux contacts avec les non-majs pour les sorciers. Dès lors, il utilisera Nona et la perte qu'elle représente comme force et motivation dans sa bataille contre le MACUSA, ayant pour unique but de pouvoir les retrouver, elle et leur fille dont elle était enceinte lorsqu'elle s'est fait oublietter.

KONBRAZH GWRTHERYN —

Konbrazh Gwrtheryn, surnommé Brazh, est né à Slebech, au Pays de Galles, le 18 juillet 1982. Peu d'informations ayant filtré sur sa vie avant son arrivée à Poudlard, il est pourtant souvent supposé qu'il est originaire d'une famille de non-majs, mais aucune trace de ses parents n'a été retrouvée, et personne n'a jamais réussi à remonter suffisamment loin dans sa vie pour connaître leur nom. Entré à Poudlard en Septembre 1993, Gwrtheryn est envoyé à Gryffondor (NB : maison mettant en avant les élèves braves, loyaux et chevaleresques) où il rencontre Lery O'Hanlon et termine sa scolarité en 2000. Il a prit part, comme son ami, à la célèbre Bataille de Poudlard, sans pour autant qu'on ne puisse connaître son rôle dans celle-ci. Il n'existe aucune trace du métier qu'il exerçait à sa sortie de l'école de sorcellerie, aussi est-il facile de supposer qu'il était affilié à des activités criminelles en tout genre. Arrivés à New York en 2006, accompagnant O'Hanlon, Gwrtheryn continue de se faire discret dans la communauté magique et une nouvelle fois, peu d'informations circulent sur ses activités sur le sol américain, bien qu'il peut être facilement supposé qu'il a reprit le même type d'activité qu'en Grande-Bretagne, soit des activités liées avec le crime magique. Membre actif des Renards Rouges car bras droit supposé du leader, Gwrtheryn enchaîne les arrestations et condamnations (quand bien même elles n'aboutissent jamais à grand chose grâce à son avocat) pour agressions contre les agents de la police magique, vols armé de sa baguette, et violation à plusieurs reprises du Statut International du Secret Magique. Souvent gracié, il n'a été enfermé à la prison sorcière qu'une fois, pour une période de deux mois, suite à une agression sans blessure d'un membre de la brigade de police magique, et a été amené à payer une lourde amende suite à l'une de ses violations.

QUIN SHEPARD —

Né à Chicago (Illinois) en 1987, Quin Shepard est un sorcier de sang-pur, journaliste au « That Boom Boom » et connu pour ses démêlés avec la justice magique. Ayant grandi dans une famille sorcière aisée, deuxième enfant du couple formé par Mary Shepard, née Johnson, et son époux John, aucun accident ne fut à signaler durant l'enfant de Quin. Entré à Ilvermorny en septembre 1998, il fut choisi lors de la cérémonie de répartition par la maison Wampus et la maison Thunderbird, mais décida de se diriger vers cette dernière, ouverte aux aventuriers et mettant en avant l'âme de ses étudiants. Il termina ses études là-bas sept ans plus tard, en 2005, et continua son apprentissage pour devenir journaliste. Cependant il voit son quotidien bouleversé quand il se fait arrêté début 2011 par le MACUSA après avoir provoqué les membres du service surveillant la Fraternisation avec les Non-Majs dans le but de protéger sa aînée, Margaret, partie avec son fiancé, un non-maj du nom de Theodore Friedricksen. Retrouvée quelques semaines plus tard, Margaret se fait également arrêtée et est condamnée à une lourde peine de prison pour violation du Code International du Secret et Fraternisation avec les Non-Majs. De son côté, Shepard, alors déjà ami avec O'Hanlon, purge une peine de deux ans à la prison magique américaine pour complicité et violation du Code International du Secret. À sa sortie de prison, les deux hommes se retrouvent et Shepard entreprend de convaincre O'Hanlon de prendre les rennes d'un nouveau mouvement sorcier visant à faire réviser la loi Rappaport. Il deviendra l'un des bras droits d'O'Hanlon à la création du Mouvement des Renards Rouges, et se fera arrêté à nouveau à plusieurs reprises par le MACUSA sans pour autant être inculpé pour utilisation de la magie en public et outrage à agent de la brigade de police magique. On suppose qu'il voudrait faire revoir la loi pour permettre la libération de sa sœur.

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— mise en place et actions.

Mise en place et hiérarchie —

—Accueillant dans son sein des sorciers de tout bords et tout milieu, le Mouvement des Renards Rouges compte en ses rangs des médicomages, des avocats, des journalistes, des criminels, et même certains membres du MACUSA furent déjà aperçus entre les différents renards. Tous possèdent le même point commun : le désir de vivre à visage découvert, qu'importe où ils pourraient aller.
—Si le mouvement possède trois leaders en les personnes de Lery O'Hanlon, Konbrazh Gwrtheryn et Quin Shepard, la hiérarchie semble officiellement s'arrêter là, et tous les autres membres du mouvement seraient donc égaux. Cependant, quand bien même personne ne le décréta jamais officiellement, il existe bien une hiérarchie plus marquée au cœur du terrier des renards. Un groupe de quelques membres seulement, les plus proches des trois leaders, prennent connaissances des décisions bien avant leurs compères, parfois même sans même qu'ils ne les apprennent jamais. Car si le mouvement se prétend transparent sur toutes les prises de décisions et dit demander l'avis de chacun avant d'agir, il s'est déjà avéré plusieurs fois que cette promesse n'était en fait que paroles et paroles et paroles : des attaques ciblées contre des bâtiments du MACUSA, plus violentes, furent recensé et la plupart des membres du mouvement n'étaient alors pas au courant qu'elles auraient lui. Si O'Hanlon prétend qu'il s'agit d'un moyen détourner de protéger certains des sorciers s'étant joints à leur cause, il n'est en réalité pas exactement question d'une protection, mais d'attaques plus impulsives que celles commises par le groupe entier. Parfois sur un coup de tête, elles font ressentir au MACUSA la colère grondante chez certains de ces sorciers. En l'occurrence, il ne s'agit donc pas d'une réelle démocratie dans le cadre du mouvement, mais plutôt d'une structure à trois étages.

Actions du groupe —

—Avant tout réputé pour ses actions pacifistes et visant principalement à mettre des bâtons dans les roues du MACUSA, le Red Foxes Movement a déjà, à plusieurs reprises, semé le trouble dans la ville, au nez des agents de la police magiques. Grâce à l'utilisation de la magie dans plusieurs lieux publics au même moment – ainsi le MACUSA se voit contraint d'envoyer plus d'agents sur le terrain, ou de laisser de côté certains endroits, et devient moins efficace –, les oubliators du gouvernement ne sont pas en capacité d'oublietter tout le monde avec la certitude de ne commettre aucune erreur. Ainsi, certains non-majs n'ayant pas été ensorcelés rentrent chez eux en gardant en mémoire leur souvenir intact de la magie. De cette façon, les Renards Rouges montrent au MACUSA leurs intentions tout en évitant l'usage de la violence dans leurs actions.
—Néanmoins, certains sorciers s'étant ralliés au mouvement se montre de plus en plus dangereusement hostile contre le gouvernement et font preuve d'une certaine violence dans leurs attaques, prenant grand soin à se montrer dans des lieux où ils ne devraient pas être, entourés de non-majs, et usant de la magie pour attaquer les bâtiments normalement protégés par le MACUSA. À leur façon, ils montrent également leur mécontentement et menacent ainsi le gouvernement en lui montrant ce qui risquerait d'arriver s'il n'agit pas en leur faveur.
—Existent également les attaques citées ci-dessus, menées par les plus hauts membres du mouvement ressentant un désir de vengeance tellement puissant et rongeur qu'ils ne peuvent s'empêcher, par moment, d'attaquer délibérément sorciers employés du MACUSA ou des lieux de résidence de ces derniers, rendant cette bataille entre révolutionnaires et gouvernement de plus en plus tendue et personnelle.